Le 5 janvier à 20h00, au Kairn, projection de 45 mns du film de la traversée à ski des Pyrénées de
Bernard JAMORSKI accompagnateur moyenne montagne et photographe sur Pau
Thomas NOIROT météorologue à Albi
Frédéric CABOT météorologue à Tarbes, auteur de topos de ski de randonnée
20 Février 1997, sommet du pic d’Anie :
Le regard tourné vers l’ouest on peut voir quelques taches de neige sur le sommet de l’Orhy au loin mais pas de quoi faire une étape de ski supplémentaire. C’est donc là que s’achève notre première traversée des Pyrénées à skis. Famille et amis sont montés nous accompagner pour cette dernière étape, on fête ça avec une boite de sardines qui traîne au fond du sac de depuis le départ. On est parti 21 jours plutôt du Canigou à trois copains Thomas Bernard et moi pour accomplir ce rêve de traversée. Le voilà qui s’achève dans la bonne humeur. On a bien sûr connu quelques difficultés durant cette traversée : le manque de neige à basse altitude de fastidieux portages, des sacs trop lourds pesant jusqu’à 25 kg … Des ampoules dûes à des chaussures trop neuves, des cartes espagnoles aléatoires, une belle tempête de neige sur Gavarnie et une grosse frayeur le lendemain quand une plaque m’a emporté au dessus de Respomousso.
Tout le reste fut un grand bonheur, de belles montées, de fabuleuses descentes, une immense sensation de liberté, du soleil et de la bonne neige, des pentes vierges de toutes traces à perte de vue, le silence et les grands espaces et surtout une belle aventure entre copains.
A tel point que ce jour là au sommet du pic d’Anie, sans les contraintes de travail et de famille, on était tous les trois d’accord pour repartir dès le lendemain dans l’autres sens !
20 ans plus tard :
Ca y est on va enfin pouvoir repartir dans l’autre sens. On a, bien sur, toujours plus de contraintes de famille et de travail mais les uns et les autres comprennent bien que 20 ans ça se fête.
Départ début mars 2017 du pic d’Orhy pour filer ensuite vers l’Est cette fois et rallier le Canigou.
L’organisation est différente : cette fois pas de sacs lourds et donc une autonomie limitée, on a 20 ans de plus tout de même ! Sac à la journée : « cool » donc mais au prix d’un fort dénivelé et de longues étapes pour retrouver un véhicule d’assistance tous les soirs. En moyenne 2300m de dénivelé positif par jour et 25 à 30 km. Le défi est donc de taille avec 8 heures d’effort en moyenne par jour soit bien plus qu’un marathon quotidien !
Mais bien plus qu’une quelconque performance, il s’agit d’une belle histoire d’amitié partagée dans le cadre toujours majestueux de nos sauvages Pyrénées.
LES PLACES SONT LIMITÉES : PENSEZ A RÉSERVER POUR LA PROJECTION AINSI QUE POUR MANGER UN BOUT AVANT…