le Kairn est ouvert du vendredi au lundi de 11h00 à 19h30
Vendredi 22 novembre : café philo : sommes nous capables d’actes gratuits? (cf descriptif plus bas
dimanche 24 novembre, Nicolas BOUVIER, l’usage du monde et des mots …
Un après midi riche d’échanges et de découvertes, d’images et de mots, pour penser le temps de l’être et du voyage en compagnie de Marlyse PIETRI et Nadine LAPORTE, spécialistes passionnées de l’écrivain-voyageur Nicolas BOUVIER
Cette journée sera l’occasion d’une mise en avant des éditions ZOE, créées il y a 50 ans par Marlyse PIETRI dont la fidélité à Nicolas BOUVIER et à tant d’autres voyageurs a permis à nombre d’entre nous de mettre ses pas dans les leurs
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14h00, projection du film LE HIBOU ET LA BALEINE
Portrait sobre et lumineux de ce personnage, passionné de photographie, avide de grands espaces, animé par la musique et curieux insatiable qu’est Nicolas Bouvier. L’écrivain-voyageur se confie en 1993, peu avant sa mort, à Patricia PLATTNER, la réalisatrice de cette rencontre filmée, parce que oui, on a l’impression qu’il nous parle, avec humour, sensibilité, sincérité et simplicité… Ça résonne, profondément. Ses nombreux écrits, dont l’usage du monde est le plus connu, nous permettent de prolonger l’aventure humaine et géographique.
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15h00 : rencontre exceptionnelle avec Marlyse PIETRI,
fondatrice des éditions ZOE en 1975 en Suisse, dans le sillage des contre-cultures des années soixante. Elle éditera Nicolas Bouvier qui deviendra un maillon fort du catalogue et un grand ami de l’éditrice. Elle donnera une place majeure à ses récits de voyage et saura identifier la puissance évocatrice de sa poésie (le dehors et le dedans).
Marlyse PIETRI encouragera Patricia Plattner dans l’écriture et la réalisation du documentaire. |
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16h15 : rencontre-dédicace avec Nadine LAPORTE,
autrice de Nicolas BOUVIER, passeur pour notre temps, édition du passeur. un voyage fidèle et sensible du passé vers le futur dans les pas de l’inspirant voyageur
Au plaisir de vous retrouver pour ces échanges prometteurs
sur les routes de l’amitié, la curiosité, l’humanité
« On voyage pour que les choses surviennent et changent; sans quoi on resterait chez soi »
Nicolas BOUVIER
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VENDREDI 22 NOVEMBRE, de 17h à 19h00
CAFE PHILO : Sommes-nous capables d’actes gratuits
animé par Jean-Yves MERCURY
Après avoir discuté du sentiment amoureux et du besoin d’aimer, dont nous pouvons penser qu’ils ne sont pas gratuits, pouvons-nous donner une réalité objective à cette notion d’acte gratuit que l’on rencontre aussi bien en philosophie, morale, religion et bien sûr psychologie ? Spontanément ne nous vient-il pas à l’esprit qu’un tel acte, dont la définition ordinaire spécifie qu’il s’agit d’un acte que rien ne rend obligatoire et qui n’est surtout pas un moyen en vue d’atteindre une fin, ne recouvre aucune réalité et dont n’existerait pas ? Or cela nous dispense-t-il d’en interroger le sens ou la possibilité même ?
Il semble que tout acte obéisse et s’insère au sein d’une série causale puisqu’il s’agit, par sa médiation de poursuivre des objectifs ou des fins qui sont intentionnellement visés. Or l’acte gratuit serait-il celui qui se suffit à lui-même sans autre considération qu’une logique dépourvue totalement de fin extérieure ? Il serait ainsi à lui-même sa propre finalité, sa propre cohérence interne et sa seule raison d’être ? Mais est-ce bien pensable et défendable ? D’ailleurs quel exemple pourrions- nous donner ?
Pour tenter d’échapper à une telle aporie, l’acte gratuit n’existe pas, c’est un faux problème, tout ce que nous faisons relève de buts et d’objectifs qui démontrent clairement que rien n’est fait gratuitement. Que l’on pense à l’amour dont nous pouvons dire que sa première réalité et exigence consiste sans doute à combler un manque ( celui de l’incomplétude!) et qu’il est en cela originairement égoïste, ce qui ne préjuge pas de sa capacité de s’ouvrir à l’altérité et d’en reconnaître la réalité. C’est dire qu’il y a mutation possible. Ainsi qu’en est-il de l’acte gratuit qui n’aurait pour fin que lui-même sans autre considération et qui serait ainsi auto-référent ? Qui et pourquoi serait-il capable d’un tel acte dont nous comprenons qu’il nous ramène du côté du don.
Nous vivons dans une société où règne le fatras des échanges, le consumérisme, la primauté de l’objet, donc de l’avoir sur l’être, et pourtant le don, acte gratuit par définition, semble avoir une place et une réalité dont nombre d’entre-nous sont capables. Que l’on pense, par exemple, à l’appel répété aux dons pour de plus ou moins grandes causes, le show télévisé du Téléthon n’en est-il pas un exemple avec une mobilisation de moyens techniques et publicitaires énormes. Pouvons-nous rester insensibles à de tels battages médiatiques qui font appel à des sentiments tels que la commisération, la responsabilité morale, la bonne conscience, l’humanisme et sans réellement le formuler : la possible et souterraine culpabilité si nous restions insensibles y compris aux sirènes de
la défiscalisation. Bien sûr tout cet affairement ne vise que l’efficacité : donner et remplir les caisses de la recherche pour qu’enfin elle puisse avancer plus vite et trouver ! Mais alors pouvons-nous
parler de dons et d’actes gratuits ou devons-nous reconnaître que si solidarité il y a, voire même engagement militant il serait illusoire d’en évacuer les mobiles moraux, politiques ou encore financiers qui semblent décidément hypothéquer tout acte gratuit.
Est-ce dire pour autant que le don oblige à la dette ? Le don qui obéit en réalité à trois obligations : donner, recevoir, rendre, semble montrer que tout don suscite un contre-don du moins dans les sociétés traditionnelles, ce dernier devant être supérieur pour gagner en prestige. C’est ainsi que le don est une modalité clé de l’échange entre les personnes parce qu’il ne s’enferme pas simplement dans un utilitarisme puisqu’il vise une qualité des liens que l’objet n’épuise pas et que l’être peut y trouver du sens. Si donner est une ouverture à l’autre, peut-on dire qu’il est dépossession. Gide avait écrit : « Tout ce que tu ne sais pas donner te possède. », l’acte gratuit peut- il être de cet ordre là ou n’est-il qu’une pantomime de la bonne conscience sociale et morale ? Rien n’est simple vraiment puisque tout acte peut être relié à un calcul, à une finalité qui semble définitivement l’exclure de cette fameuse gratuité qu’il vise parfois. Ne serait-elle qu’un leurre, une illusion de plus ?
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lunes 25 de novembre, 18h-19h
¡ Leemos español !
un lundi par mois de 18h à 19h au Kairn
un lunes al mes de 18 a 19 horas en el KairnLe groupe polyglotte du Tiers lieu d’Azun et le Kairn collaborent pour vous proposer un atelier de lecture en espagnol
Eva, habitante hispanique de la vallée, animera cette lecture-atelier dont l’objectif est d’améliorer la lecture, la compréhension et l’expression orale tout en découvrant un texte. Nous nous plongerons ensemble dans la lecture d’un texte issu de la littérature hispanique, vous êtes libres d’écouter, lire et discuter du sujet, selon votre curiosité et votre envie du moment.On a hâte de vous accueillir pour ce moment de partage!—————————El grupo políglota del Tiers Lieu d’Azun y el Kairn están colaborando para ofreceros un taller de lectura en español
Eva, residente hispana del valle, animará este taller cuyo objetivo es mejorar la lectura, la comprensión y la expresión oral a través de un texto. Nos sumergiremos juntos en la historia de un libro, descubriendo la literatura hispana. Seréis libres de escuchar, leer y discutir el tema, según vuestra curiosidad y vuestro deseo del momento.Estamos impacientes de compartir con vosotros este nuevo proyecto!Nul besoin de réserver! |
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ATELIER DE LECTURE THEÂTRALE
tous les lundis de 10h à 12h45
Venez lire avec nous!
Participez à la prochaine création de la Troupe des Lecteurices du Val d’Azun.
RDV tous les lundis (hors vacances scolaire) de novembre à janvier.
Inscription : 120€+ adhésion.
1er rdv lundi 4 novembre de 10h à 12h45
https://cieladiagonale.com
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Le 20 juin dernier aux carnets de campagne de Dorothée Barbat :
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La Gazette du Kairn
Cette année 2024 nous franchissons une nouvelle étape en contribuant à la création de la Gazette du Kairn dont le numéro 5 vient de sortir. Fascicule d’une douzaine de pages, la Gazette fait connaître aux lecteurs et clients du Kairn les avis émis par les membres du Café littéraire, rédigés en quelques lignes, avis qui n’engagent que leurs auteurs comme le dit la formule consacrée et qui ont prétention, non pas à résumer l’ouvrage (pour cela autant lire la page 4 de couverture) mais à exprimer un point de vue particulier, sensible, une approche compréhensive du texte lu. Chaque gazette – nous avons l’ambition d’éditer une demi-douzaine de gazettes cette année- rassemble une quinzaine d’avis en moyenne, complétés de rubriques comme Le coup de cœur de la Libraire, Notre éditeur bien-aimé, un article thématique et des informations sur la vie de la librairie-bistro. |
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Back to earth nous a rendu visite et est reparti avec un petit film : ruralité, le succès des cafés librairie
le film LE KAIRN LA BELLE ALLURE pour vivre le Kairn en son, en mots et en image
réalisé par Jean Pacholder. Pendant les printemps et été 2018, Jean a fait partie de l’équipe, avec sa caméra. Merci à lui pour le film et pour la libre diffusion.
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L’émission CARNET DE CAMPAGNE du 4 juin 2019 sur les Pyrénées, France Inter
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Et aussi
Les In8 parlent de nous ! Les In8, c’est une maison d’édition à Morlaas, qui a notamment publié Le goût de la viande de Gildas Guyot, un premier roman que nous avons beaucoup aimé comme vous le savez…
Un Web magazine parle de nous ! Il s’agit de ICI, tout va bien, Territoires d’actions, de projets et d’utopies en partage…… et un nouvel article https://www.ici-toutvabien.org/applaudir/388-besoin-de-prendre.html
Suite à son passage au Kairn fin juin, Sarah Roubato a écrit un article dans La Relève et la peste
Belles occasions d’aller voir leurs sites !